Les Amis du Vieux Châtillon

Acteurs du patrimoine et passeurs de la mémoire collective 

Créée en 1985, l’association les Amis du Vieux Châtillon a pour objectif de contribuer à la connaissance, à l’étude, à la protection, à la mise
en valeur et à la diffusion du passé et du présent de Châtillon, dans tous les domaines : urbanisme, architecture, arts, activités industrielles et scientifiques, ethnologie, sociologie, économie, etc.

L’association présente depuis sa création des expositions temporaires, organise des conférences, des rencontres, accueille des élèves et des chercheurs concernés par l’histoire de la commune. 

La Maison du Patrimoine châtillonnais, créée dans l’enceinte de la Folie Desmares datant du XVIIIe siècle, présente au public les collections uniques et choisies des Amis du Vieux Châtillon. La Maison du Patrimoine n’est pas un simple conservatoire ; c’est un lieu vivant en étroite relation avec le monde d’aujourd’hui, un lieu de convivialité et d’activités multiples.

L’association les Amis du Vieux Châtillon est reconnue d’intérêt général depuis 2011. Elle
est aujourd’hui en charge de la gestion et de l’animation de la Maison du Patrimoine à
laquelle elle est étroitement liée pour fonctionner en symbiose.

Enseigne avc vertical

Activités de l’association 

Accueil d'une classe dans la Folie Desmares pour les JEP 2018

Outre la conception et l’animation de la Maison du Patrimoine, l’association organise chaque année de nombreux événements.

Elle participe aux Journées Européennes du Patrimoine, qu’elle anime pour les scolaires et pour le grand public.

Elle organise la Saint-Fiacre, la fête traditionnelle des maraîchers, des horticulteurs, des arboriculteurs et des champignonistes si présents jadis dans la commune. Elle honore aussi le simple jardinier.

Elle met également en place des parcours urbains afin de faire découvrir le patrimoine et les endroits insolites de la ville, elle organise des visites guidées et commentées du cimetière qui permettent aux habitants de découvrir les châtillonnais connus ou méconnus qui ont laissé leurs traces dans la mémoire collective, ainsi que les jeudis de l’histoire autour de thématiques portant sur l’histoire et le patrimoine de Châtillon. L’association organise également des concerts et des soirées à thème.

Si vous aimez votre ville, si vous aimez l’histoire, participez aux activités, vous serez reçus avec bonheur !

Saint-Fiacre web

Activités

Le monde industriel à Châtillon

Le Dewoitine D.520

Le Dewoitine D.520

Marcel Doret, as de la voltige, pilote de Dewoitine

Marcel Doret, as de la voltige, pilote de Dewoitine

L’O.N.E.R.A, ce bâtiment qui domine la ville de Châtillon a été créé en 1932 par Stavisky pour y établir un Sanatorium. C’est en 1946 que l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales s’y installe et y emploie plus de 1000 techniciens.

L’industrie du deux roues

L’usine Bernardet s’installe dès 1935 à Châtillon, au 104 avenue de la République pour y fabriquer des scooters qui s’implanteront sur le marché national.                                                                      –>

Un tracteur Labor

Un tracteur Labor

Une ouvrière dans l'usine L.E.M

Une ouvrière dans l'usine L.E.M

La révolution industrielle en France s’est opérée au cours du XIXe siècle. En banlieue sud de Paris, à Châtillon, s’installèrent des firmes à portée internationale.

Châtillon, berceau de l’aviation française.

Emile Dewoitine, avionneur de génie, crée en 1924 son usine à Châtillon. L’usine est reprise ensuite par Edgar Brandt qui y installe ses ateliers de ferronnerie d’art. Il y poursuit des études aéronautiques et de matériel de guerre. En 1945, après le départ des Allemands, l’usine revient à sa vocation première d’études aérospatiales*  (elle passe par 24 sigles jusqu’à MBDA avant son départ en 2015 pour Le Plessis-Robinson).

 

Jeune femme sur un scooter Bernardet,  1953

Jeune femme sur un scooter Bernardet, 1953

Les tracteurs Labor

Installée au cœur des terrains maraîchers de Châtillon, cette entreprise dirigée par André Bly (père) et Raymond Couaillac, génial inventeur issu de l’école d’horticulture de Versailles, produit un des premiers motoculteurs français sous la marque Labor. 

L.E.M

Firme fondée en 1926 par René Lemone, pionnier de la radio. Les établissements L.E.M se fixent à Châtillon en 1938 et se spécialisent dans la sonorisation (microphones, amplificateurs…). Ils deviennent le numéro un français dans leur domaine et fournissent les premiers micros pour la télévision.  

*bulletins et bulletins hors-série concernant l’Aérospatiale disponibles sur demande auprès des Amis du Vieux Châtillon

Autres thèmes à découvrir

Arts et traditions populaires

Châtillon est un ancien pays de laboureurs et de vignerons. Au fil du temps, le terroir est devenu une terre nourricière avec ses maraîchers, ses arboriculteurs et ses horticulteurs célèbres comme les Nonin, qui portèrent Le Jardin des Roses au niveau international. 

Pour plus d’informations, voir :
Châtillon aux portes de Paris, ville de Châtillon, 1998,
pp. 82-89, en vente à la librairie du musée.
et consulter le catalogue de l’exposition
Châtillon, hier… l’Homme et la Terre de 1994.

Les vendanges à Châtillon chez Valentin Goudou, 1908, photographie

Les vendanges à Châtillon chez Valentin Goudou, 1908, photographie

L'homme et la terre à Châtillon, Moebius, 1994, dessin

L'homme et la terre à Châtillon, Moebius, 1994, dessin

Autres thèmes à découvrir 

La géologie et les carrières

Trois espaces sont réservés à la géologie du bassin parisien, aux carrières de Châtillon et à l’architecture pavillonnaire de la ville.

La géologie 

Le département géologie est une plongée
dans le lointain passé de Châtillon, il-y-a
45 millions d’années lorsque la mer recouvrait
le bassin parisien.
On y apprend la composition de son sous-sol,
du calcaire à l’argile en passant par le gypse. Autant de strates qui permettront aux artistes
et aux artisans qui viendront s’implanter à
Châtillon d’obtenir les matières premières nécessaires à la création de leurs œuvres.
Vous découvrirez une collection de minéraux,
de fossiles et de matières premières de la
Banlieue sud de Paris.

carriere gabriel peri

 Les Carrières

Treuil de carrier de la rue Ampère, classé monument historique, dernier treuil conservé de la région parisienne voire de France.

L’histoire de l’exploitation des carrières a marqué durablement celle de la ville et de son sous-sol.
On y extrayait le gypse, qui servait à fabriquer du plâtre ainsi que de la pierre à bâtir qui servit pendant plus d’un siècle à la construction monumentale parisienne (quelques exemples :
le palais du Louvre, le palais de l’industrie,
l’Opéra Garnier, etc.).
L’extraction des matériaux du sous-sol de Châtillon  perdurera jusqu’en 1914. Les carrières furent ensuite utilisées pour la culture du champignon de Paris.

Autres thèmes à découvrir 

Les arts et les lettres

Peintres, graveurs et photographes 

Peintres et graveurs ont, depuis le XVIIIe siècle, été attirés par le charme bucolique de Châtillon pour y établir leurs ateliers. D’autres s’y sont brièvement signalés au cours des expositions et des salons organisés par les artistes châtillonnais. La palette présentée dans la Maison du Patrimoine en témoigne.

Peintres

ADAM Victor

ANSELME Robert

BAUDIER Paul*

CAMUS Georges

COURTOT Francis

DIBASAR

FLIPPE Georges

FONTENAILLE Nadia*

FREMONT Suzanne*

GRACIA Frédéric 

GUENARD Claude

LACHENAL Edmond

LADEGAILLERIE Mauricette

Nicole Quétin, Le bel endormi, 1988, acrylique

Nicole Quétin, Le bel endormi, 1988, acrylique

Nadia Fontenaille, l'Eternelle Alliance, huile sur toile

Nadia Fontenaille,
l'Eternelle Alliance, huile sur toile

Paul Baudier, Le champ d'œuillets, vers 1930, huile sur toile

Paul Baudier,
Le champ d’œillets, vers 1930, huile sur toile

LANIAU Jean 

LENORMAND Jeanine

LESERRE Gérard

LOMBARD Jean

NOURIGAT Emile

PRUD’HOMME Octave

QUETIN Nicole*

SCHMITZ Laurent

SERGANT Roger

SWAN Paul

TOURTE Suzanne

VEDER Eugène*

WASSNER Jeanne

ZEÏLE Valentina

 Graveurs

Paul Baudier,  Soldat mort, entre 1914 et 1918, manière noire

Paul Baudier, Soldat mort, entre 1914 et 1918, manière noire

Eugène Véder, la marchande de frites, vers 1920, eau-forte originale

Eugène Véder, la marchande de frites, vers 1920, eau-forte originale

ADAM Victor (1801-1866) 

BAUDIER Paul* (1881-1962)

BERTRAND Henri

BRUDIEUX Roland (1921-1997)

HOUTIN François (1950- )

LEGER Fernand (1881-1955)

LEPICIE François-Bernard (1698-1755)

PEROL-SCHNEIDER Brigitte (1940- )

QUETIN Nicole* (1934-2013)

SERGANT Roger (1911-1985)

SCHMITZ Laurent

SOLBERG Brigitte

VEDER Eugène* (1876-1936)

*Artistes dont la biographie ou le catalogue sont disponibles à la librairie de La Maison du Patrimoine

 Photographes

JEANNOT Jean-Michel

LIEDOT Sophie

SOUDRY Gilles

Sophie Liedot, Au revoir 2

Sophie Liedot, Au revoir 2

Gilles Soudry, Anamorphose 5

Gilles Soudry, Anamorphose 5

Le monde des lettres 

Entre belles-lettres et polars Châtillon s’honore à juste titre avec

Léo Malet (1909-1996), père du roman noir français et de Nestor Burma

Guy-Pierre Geneuil (1933-2017), “le gitan le plus connu du monde”

Jean Giraud alias Moëbius (1938-2012), auteur de bandes dessinées, maître de la science-fiction

Gilbert Cesbron (1913-1979), auteur notamment de chiens perdus sans collier ainsi que de nombreux romans, essais, et pièces de théâtre.

Léo Malet

Léo Malet

Jean Giraud

Jean Giraud

Les musiciens 

Nicola Sirkis (1959- ), auteur, compositeur, interprète – créateur du groupe « Indochine »

 

 

 

Albert Vidalie (1913-1971), écrivain, scénariste et Parolier, ami de Jean Giono

Nicola Sirkis

Nicola Sirkis

Albert Vidalie

Albert Vidalie

Autres thèmes à découvrir 

Sculpteurs et fondeurs

La Sculpture 

La statuaire des années 1930 à nos jours est mise à l’honneur à la maison du patrimoine avec des œuvres de :

  • AUXIETTE Pierre
  • BOURET Pierre
  • CORBIN Raymond
  • COQUELIN Gabriel Marius*
  • COQUELIN Eugène Armand*
  • COQUELIN Gabriel Eugène*
  • COQUILLAY Jacques
  • DARDÉ Paul
  • DALOU Aimé-Jules
  • DEKEYSER Danièle
  • DORÉ Louis
  • FAVARD Charles
  • FÉRAUD Albert
  • FRANÇOIS Maurice
  • GÉRET Maximilien
  • HALBOUT DU TANNEY
  • KAÏNOU Nacéra
  • LANIAU Jean
  • LAPOSTRE Henri
  • LE BARON Catherine
  • LEBEAU Maurice Joseph
  • LÉVY Michel
  • MÈNE Pierre Jules
  • QUILLIVIC René
  • RAMON Gérard
  • RISPAL Gabriel Noël
  • ROBERT Éloi
  • ROBERT Michel*
  • RODIN Auguste
  • TESSA Visio
  • ZEÏLÉ Valentina
Gabriel Coquelin, Vénus, 1936-1940, pierre de Lens

Gabriel Coquelin,
Vénus, 1936-1940, pierre de Lens

Danielle De Keyser, Carmen, 2007, bronze

Danielle De Keyser, Carmen, 2007, bronze

* biographies à consulter à la Maison du Patrimoine

Les fondeurs châtillonnais

Le sable de fonderie de la banlieue sud de
Paris était considéré le meilleur du monde, il était notamment exporté en Angleterre.
Est-ce pour cela qu’autant de fondeurs se sont installés sur le territoire châtillonnais ?
On citera notamment les fonderies Rudier et Thinot qui ont travaillé pour des artistes majeurs du XXe siècle comme Rodin, Bourdelle, Maillol, Giacometti, Richier… Il existait aussi des fonderies
à double vocation : art et industrie, comme Dupuis, Decocq ou Lamy

Fonderie Thinot

Fonderie Thinot

œuf monumental de Jean-Paul Cleren dans la Fonderie Georges Rudier

œuf monumental de Jean-Paul Cleren dans la Fonderie Georges Rudier

Fonderie Thinot

Fonderie Thinot

Autres thèmes à découvrir 

La céramique

La section céramiques de la Maison du Patrimoine

Une collection unique au monde

75 ans de céramique au générique Lachenal

Elève des frères Deck à Sèvres, Edmond Lachenal fut sans conteste un des maîtres céramistes qui contribua au renouveau de la céramique à la fin du XIXe siècle. 

Il se montra novateur tant dans ses procédés de fabrication que dans la réalisation des formes et des décors. C’est à lui qu’Auguste Rodin fit appel pour transposer en grès la tête de la Douleur. Le bleu Lachenal est connu dans le monde entier. Ruche bourdonnante d’activités, l’atelier Lachenal de Châtillon reçut de nombreux artistes de renom qui lui confièrent leurs œuvres pour les transposer en céramique. 

L’atelier d’Edmond Lachenal est perpétué par ses deux fils, Jean-Jacques et Raoul. On y rencontre au fil du temps des décorateurs et des artistes célèbres.

Un livre portant sur la saga des Lachenal est actuellement en préparation.

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Prosper d'Epinay

Autres thèmes à découvrir 

Exhibitions in London

The Late Works

Having already suffered the early loss of his wife and three of their children, Rembrandt’s later years were burdened with bankruptcy, acrimonious legal proceedings with a former lover, and the loss of his common-law wife and only remaining son. However, far from diminishing as he aged, Rembrandt’s creativity gathered new energy.

From the 1650s until his death in 1669, Rembrandt pursued an artistic style that was expressive and radical. His bold manipulation of printing and painting techniques and progressive interpretations of traditional subjects inspired generations of artists, earning him a reputation as the greatest master of the Dutch Golden Age.

Through famous masterpieces and rare drawings and prints, ‘The Late Works’ examines the themes that preoccupied Rembrandt as he grew older: self-scrutiny, experimentation, light, observation of everyday life and even other artists’ works; as well as expressions of intimacy, contemplation, conflict and reconciliation.